Guerre 1870

 

CRUCICOMTESSINS

PARTIS SERVIR L’EMPIRE PENDANT LA GUERRE FRANCO-PRUSIENNE 1870-1871

Le système de l’obligation militaire, sur lequel s’est appuyé l’effort de guerre napoléonien, est supprimé à la
Restauration. Mais comme les engagements volontaires ne sont pas suffisants pour assurer les effectifs d’une
armée de métier, le ministre de la Guerre, Gouvion Saint-Cyr, fait voter en 1818 une loi qui institue un service
long de six ans auquel doivent se plier les jeunes gens qui ont tiré au sort un mauvais numéro, ou les

remplaçants qu’ils auront trouvés. Pour cette raison, entre 1815 et 1870, la masse des soldats français est
constituée d’appelés ayant tiré un mauvais numéro, de remplaçants et d’engagés volontaires.
La loi de 1872 introduit un changement important : bien que le tirage au sort soit maintenu, le remplacement
est supprimé. La moitié du contingent doit effectuer cinq ans de service actif, l’autre un an.

Uniformes de l’infanterie en 1870 et conscrit sortant du conseil de révision

CAILLEAU augustin : (table alphabétique – ci-contre) fils de Jean et Geneviève BERTINEAU – domicilié à La Croix Comtesse – canton de Loulay – département de La Charente Inférieure. Né le 1er juillet 1847 (classe 1867) à La Croix Comtesse – Résidant à La Croix Comtesse.           

Signalement : cheveux et sourcils blonds – yeux bleus –      front rond – nez relevé – bouche moyenne – menton plat – visage ovale – teint pâle – taille : 1m 74. Profession :  cultivateur – degré d’instruction : 2 (sait lire et écrire).       

            

 

 

Remplacé devant le conseil de révision.
Affecté au régiment d’infanterie à La Rochelle – 3ème bataillon – 5ème compagnie – N° matricule : 1494.

Campagne contre l’Allemagne : 1870-1871.
Radié : le 30 juin 1871 et licencié le 31 décembre 1872.
Effets reçus : tunique – pantalon – képi – cravate – ceinturon – plaque de ceinturon – Porte baïonnette (pour l’infanterie)
– fourreau de baïonnette (infanterie) – bretelle de fusil – porte sabre (pour l’artillerie) – étui-musette – paires de souliers
– paire de guêtres en cuir – chemises – havre-sac avec courroies.
A accompli une période d’exercice au 123ème de ligne (ex-infanterie) du 25 septembre 1875 au 22 octobre 1875 inclus.
A accompli une période d’exercice au 138ème régiment territorial d’infanterie du 13 au 25 juin 1878 inclus.
Inscrit sur les contrôles de la réserve, le 1er janvier 1873.
Passé dans l’armée territoriale, le 30 juin 1877 (art 36 de la loi).
Rayé des contrôles, le 2 janvier 1880.
Décédé célibataire, le 24 décembre 1879, à La Croix Comtesse.

Original du registre militaire concernant CAILLEAU Augustin (classe 1867)

Table alphabétique – matricules – garde nationale mobile 1-2036.

Page de droite sur le registre Page de gauche sur le registre

Augustin CAILLEAU est apparenté aux familles de Hubert et André POUILLOUX de La Lignate ainsi qu’à la famille
de René CAILLEAU (Mme Yolande OLIVIER de Vergné et sa sœur Micheline ainsi qu’Emmanuelle PLOQUIN)

LECULLIES Pierre (ce patronyme a subi de nombreuses modifications orthographiques)
Fils de Louis et Marie SAUTRON – domicilié à La Croix Comtesse.
Né le 6 novembre 1843 (classe 1863) à La Croix Comtesse. Résidant à Burie.
Porté au registre d’enrôlement sous le numéro : 564.
Signalement : cheveux et sourcils blonds – yeux bleus – front rond – nez petit – bouche moyenne – menton rond –
visage ovale – teint coloré – taille : 1m 61.
Profession : cultivateur – degré d’instruction : 2 (sait lire et écrire).
Admis au 82ème de ligne. Au dépôt d’instruction du 1er août au 31 décembre 1866.
Parti le 20 février 1870 – arrivé au corps ledit jour.
A épousé, le 8 février 1870, demoiselle MIRAUD Adélaïde, en la commune de la Croix Comtesse.

La défaite de l’armée française à Sedan provoquera l’abdication de Napoléon III. Le peuple de Paris se soulèvera le 14
septembre 1870. Le lendemain, les Prussiens sont devant les forts protégeant Paris. On met le feu aux bois entourant
Paris. Les villages de la banlieue sont évacués
Dix semaines plus tôt, le 18 mars, des Parisiens humiliés par la défaite de leur pays face aux Prussiens, s’en étaient pris

aux troupes gouvernementales. Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, avait déserté sur le champ Paris pour
Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale (1871) sous le nom
de «Commune de Paris».
Mais dès la signature du traité de paix avec l’Allemagne, le 10 mai, Adolphe Thiers obtient de l’occupant prussien la
libération anticipée de 60.000 soldats. Il lance aussitôt contre la capitale 130.000 hommes, dont les anciens prisonniers
et beaucoup de campagnards recrutés et formés à la hâte.
Les Communards ripostent en faisant fusiller environ 80 otages. Ils allument aussi des foyers d’incendie. Du fait de
ceux-ci et des bombardements, plusieurs monuments illustres partent en fumée. Parmi ceux-ci le palais des Tuileries, le

palais de Justice gothique, l’Hôtel de Ville hérité de la Renaissance et avec lui toutes les archives de l’état civil parisien,
le Palais-Royal et le palais d’Orsay.

Original du registre militaire concernant LECULLIES Pierre (classe 1863)
Page de droite sur le registre ( bureau départemental unique)

Page de gauche sur le registre

Pierre LECULLIES est l’ancêtre des familles LECULLIEZ-VILLANNEAU de Coivert.
Maurice DUBOIS-SADIN – porte drapeau de La Croix Comtesse